Et pourtant là il n’y a pas les mêmes problématiques budgétaires que pour protéger le pouvoir d’achat de 2770 personnes …
Par rebond, comme la DRH cherche à comparer le projet SMITH (2770 salariés concernés par le transfert du pôle SFS de Natixis vers BPCE) au transfert des salariés du service Achats de NATIXIS (30 salariés concernés) vers le GIE BPCE Achats, nous nous sommes intéressés au point de suivi de l’application de l’accord d’adaptation, 14 mois après sa signature !
Première constatation (au-delà de la différence d’effectif), si on devait changer d’interlocuteurs, on ne serait pas contre. Entendez par là qu’il semble y avoir en face une volonté de prendre en compte nos arguments pour un meilleur traitement des salaries.
Seconde constatation, en 14 mois, il y a effectivement eu des avancées (un lent processus de reconquête de ce qui a été perdu), mais si ce sentiment de perte perdure chez nos anciens collègues transférés « là-bas » (BPCE Achat) c’est qu’il y a des raisons (exemples : la tarification des restaurants d’entreprise qui n’est pas proportionnelle au salaire, les chèques CESU instaurés par note de service (donc pas forcément pérennes) qui ne sont pas aussi intéressants que l’accord gérant les frais de garde pour les jeunes parents de NATIXIS S.A., ou encore les indemnités de fin de carrière qui restent moindres que chez NSA.
Troisième constatation, il reste encore du chemin à tracer pour retranscrire des accords tels que l’intéressement et la participation, le complément familial, l’égalité homme femme, la prévention du stress, ou même si cela ne semble pas d’actualité aujourd’hui les accords régissant les astreintes et autres « Best effort ».