Ce qui attend les salariés en arrivant chez ODDO, c’est un plan de rupture conventionnelle collective !
« Vous devriez renoncer au transfert. Vous transférez des personnes dans une autre entreprise. Vous pouvez toujours dire qu’il y a un partenariat, c’est une autre entreprise. Cette autre entreprise fait exactement ce qu’elle veut avec les salariés qu’elle a en charge. Et vous pouvez toujours dire que vous aurez des discussions. Vous aurez certainement des discussions commerciales avec eux. Vous n’aurez jamais des discussions RH avec eux. Et ils pourront toujours vous dire « de toute façon ce sont nos salariés, on fait ce que l’on veut avec nos salariés ». Donc c’est un saut dans l’inconnu pour les 88 personnes. A priori je n’ai pas entendu que les salariés étaient volontaires. Donc vous prenez la responsabilité qu’il y ait sur ces 88 personnes des difficultés sans nom, des vies brisées, etc., etc. Ce ne sont pas des personnes qui reviendront évidemment dans le groupe Natixis ou BPCE. Donc ces personnes vont perdre des avantages, divers avantages qu’elles avaient dans le groupe. Par rapport aux insuffisances d’informations et aux difficultés entre Comité d’entreprise et CHSCT, normalement vous devriez refaire la procédure puisque toute une série d’informations n’ont pas été données ». Extraits du Procès Verbal de la réunion du CHSCT du 28 février 2018 |