Future complémentaire santé : des points bloquants persistent !
Les futures cotisations pour les salariés
Le projet d’accord prévoit une participation de 70 % de l’employeur et de 30 % du salarié à la cotisation pour le régime complémentaire.
La cotisation serait proportionnelle au salaire, avec un plafond fixé à 8 PASS (Plafond Annuel de la Sécurité Sociale) et un plancher fixé à 20 000 euros. Ce dernier point nous irrite fortement : nous ne pouvons pas accepter que la centaine de salariés à temps partiel ayant un salaire inférieur à 20 000 euros aient une cotisation calculée sur un salaire supérieur à ce qu’ils perçoivent réellement. Nous sommes quatre organisations syndicales à défendre ce point de vue (CGT, CFDT, CFTC, UNSA). Mais pas le SNB, ni la direction.
Le projet d’accord prévoit également une participation de 50 % de l’employeur et de 50 % du salarié à la cotisation pour le régime sur-complémentaire. La cotisation serait proportionnelle au salaire, avec un plafond fixé à 2 PASS et un plancher également fixé à 20 000 euros.
Les retraités et futurs retraités
La direction a dénoncé sa participation mensuelle de 19 euros au financement de la cotisation du régime complémentaire santé des salariés retraités de Natixis SA et Natixis Payment Solutions.
Nous avons revendiqué depuis le début que cet engagement soit pérennisé et étendu à tous les futurs retraités du périmètre Natixis intégrée.
Les dernières propositions de la direction consistent à :
– Verser une somme de 12 millions d’euros à la Mutuelle Natixis – qui n’assurera plus que les salariés retraités de NSA et NPS ayant fait valoir leurs droits à retraite avant le 31 décembre 2017 ;
– Verser une somme de 5 millions d’euros au futur régime des actifs de l’ensemble du périmètre Natixis Intégrée ;
– Attribuer une indemnité de fin de carrière en sifflet spécifique pour les salariés de NSA et NPS ayant 52 ans et plus ;
– Augmenter l’abondement versé sur le PERCO de 200 euros par an (taux d’abondement employeur de 100%) pour tous les salariés du périmètre Natixis intégrée.
Les calculs acturiels de la direction aboutissent à des montants qui ne sont pas à la hauteur des engagements et des possibilités de Natixis.
Et proposer un PERCO abondé à 100% n’est pas une bonne solution, en particulier pour les salariés percevant les plus basses rémunérations qui seraient contraints à épargner 200 euros pour bénéficier de cet abondement supplémentaire.