Toujours aucune réaction ! Que faut-il en conclure ?
Le sujet est pourtant de la plus haute importance pour l’avenir de l’emploi et des droits sociaux en France.
Le dossier est pourtant de la plus grande simplicité : Natixis, une entreprise détenue à 70 % (bientôt 100% si l’OPA est réussie) ) par BPCE, un groupe bancaire « coopératif et mutualiste » qui a bénéficié d’aides publiques va détruire 430 emplois supplémentaires en France pour délocaliser les postes de travail au Portugal (après 750 déjà délocalisés à Porto ces dernières années).
Cela a pour conséquence immédiate de jeter dans l’angoisse du lendemain les salariés touchés par ces suppressions de postes et plus particulièrement les collègues du centre de Reims !
Cela aura pour conséquences de priver de débouchés professionnels de nombreux jeunes sortant de formation, et de nombreux chômeurs en attente de reconversion professionnelle.
Cela aura pour conséquences de priver de millions d’euros de cotisations sociales les caisses de sécurité sociale et de retraite.
Cela aura pour conséquence de priver le budget de l’état de millions d’euros de rentrées fiscales, avec les conséquences sur le financement des services publics.
Et pour nos collègues au Portugal ? Ce sera les conséquences du dumping social : salaires beaucoup plus faibles qu’en France, pas de participation ni d’intéressement, pas le bénéfice des activités sociales du CSE …
Et le cas de Natixis n’est pas un cas isolé dans le secteur bancaire !
Il faut un coup d’arrêt à ces politiques néfastes à nos droits sociaux et à notre avenir professionnel.
Retrait des plans de suppressions d’emploi !
Maintien des postes de travail sur les sites existants !
Non au dumping social !
La CGT vous appelle à participer aux mobilisations du premier mai !