Est-il raisonnable de laisser les salariés dans l’ignorance ?
Sur le front de l’épidémie, la direction brille par l’absence de communication, car officiellement elle veut éviter toute action « anxiogène ».
Mais n’est-il pas « anxiogène » de taire les cas de Covid-19 ? De passer sous silence les mesures de quatorzaine prises ici et là, notamment dans les Flex office de Nouveau Bercy ? Ou parfois l’absence de mesures concrètes autour de cas avérés ?
Les bruits de couloir et le bouche-à-oreille sont-ils préférables à la transparence ?
Est-il raisonnable de laisser les salariés dans l’ignorance des mesures qui vont être prises lorsque l’effectif sera à peu près au complet en septembre ? (hormis le port du masque permanent, obligation gouvernementale à partir du 1er septembre.)
Resterons-nous sur l’application a minima de l’accord sur le télétravail ? Comment l’affluence de septembre sera-t-elle gérée dans les couloirs, dans les cantines ? L’information va-t-elle mieux circuler ?
Nous espérons en savoir plus à l’issue du CSE de demain. Pas trop tôt !
La direction avait refusé d’avancer la réunion, comme l’avaient demandé les représentants du personnel alors que Natixis avait dénombré 10 cas avérés sur la première quinzaine d’août.
Ce ne sont pas, il est vrai, les sujets d’inquiétude qui manquent chez Natixis.
Quelles « divergences stratégiques » ont entraîné la mise en quatorzaine définitive de Monsieur Riahi ? Une BFI en partance chez BPCE et une informatique chez BPCE-IT ?
Au-delà du silence ou des paroles lénifiantes, la Direction serait bien inspirée de fournir des réponses, afin de permettre aux salarié-e-s de travailler dans un milieu moins « anxiogène ».