Au revoir à nos collègues qui rejoignent BPCE
On n’ose pas chanter que nous nous retrouverons
Mine de rien nous avons un petit pincement au cœur en pensant à nos collègues futurs salariés de BPCE.
Dans un premier temps nous continuerons à fréquenter les mêmes locaux, restaurants, salles de sport … Nous partagerons pour l’année 2019 les mêmes voyages, courts séjours et autres activités associatives (sportives ou culturelles). Ensuite … le temps nous le dira.
L’intersyndicale mise en place lors de ce projet violent et inattendu a permis de limiter les dégâts, les comparateurs mis à disposition des salariés permettront à chacun de les mesurer.
Bien évidement il serait indécent de prétendre que tel ou tel syndicat aurait fait plier seul la direction ou aurait cornaqué les autres. Nous avions des interprétations différentes, entre les signataires putatifs dès la première réunion et les représentants déterminés à ce que les salariés ne perdent pas 1 euro et que les statuts de BPCE et Natixis soient harmonisés par le haut …
Mais ce qui est certain c’est que sans la mobilisation à quatre reprises par la grève – très majoritairement suivie à Caen – l’accord d’adaptation obtenu et signé par l’ensemble des organisations syndicales aurait été bien moins favorable !
Il faut se rappeler que les derniers points obtenus ne l’ont été qu’à l’issue de la journée de grève et du déplacement en force des salariés de Caen pour se rassembler devant le siège de BPCE, le 11 mars !
En ce qui concerne le paiement des heures de grèves, notre direction ne nous fera pas ce « cadeau » (histoire de ne pas nous inciter à recommencer à ne pas vouloir nous laisser faire).
La CGT continue à réclamer le paiement des jours de grève.