Il n’est pas possible de rester un an de plus sans augmentation salariale chez Natixis !
L’inflation a été forte en 2018, en particulier sur les produits de consommation courante et cela continuera probablement en 2019.
La CGT a défendu des revendications d’augmentation collective lors des réunions de négociations salariales (5% d’augmentation des salaires fixes avec un minimum de 1500 euros, pas de salaries inférieurs à 25 000 euros annuels, l’application de tous les éléments du statut Natixis SA à toutes les filiales qui n’en bénéficient pas encore).
C’est un dialogue de sourd qui s’est installé durant les trois séances de négociations !
Ce qui est finalement proposé unilatéralement, c’est « une prime exceptionnelle en faveur du pouvoir d’achat », de 1000 euros pour les salariés dont la rémunération brute annuelle est inférieure à 35 964 euros ou de 750 euros pour les salariés dont la rémunération brute annuelle est comprise entre 35 964 euros et 53 944 euros.
Cette « prime Macron » étant défiscalisée et exonérée de toute cotisation sociale ne rentrera donc pas dans le calcul des futurs droits à retraite, assurance chômage, …
Et les augmentations collectives de salaires pérennes soumis à cotisations sociales ?
Quand est-ce que la négociation loyale sur la base des revendications présentées par les organisations syndicales aura vraiment lieu ?
La direction est pressée de tourner la page et propose un projet d’accord indigent à prendre ou à laisser :
– le salaire minimum dans le périmètre Natixis intégré passerait de 22000 euros brut annuel à 23 500 euros brut annuels (quelques dizaines de salariés seraient concernés) ;
– une augmentation collective de 300 euros brut pour les salariés ayant une rémunération brute annuelle inférieure à 30 000 euros (1169 salariés sur les 12 259 salariés du périmètre Natixis intégrée France seraient concernés).
Il n’est pas possible d’en rester là !
Les négociations doivent se poursuivre !
La rémunération globale de Laurent Mignon (extrait du document de référence de Natixis)