Lundi 22 octobre a eu lieu une réunion dite de « négociations » entre les organisations syndicales et les directions de BPCE SA et Natixis SA.
La direction joue la montre !
Les DRH se retranchent derrière les écrits de Laurent Mignon qui a notamment déclaré que » dans cette première phase de négociation, qui comprend beaucoup d’éléments et de situations différentes, je veillerai particulièrement à ce que l’ensemble des sujets de rémunération et avantages sociaux soient abordés dans les négociations, et que nous construisions des solutions permettant aux salariés de maintenir l’équilibre global de rémunération et d’avantages sociaux » et que « l’arrivée des activités de SFS au sein de BPCE SA nous amènera à réfléchir, dans un deuxième temps et de façon progressive, au concept de « BPCE intégré« .
Le gros problème c’est qu’aborder les négociations de cette façon là – au nom du maintien d’un hypothétique « équilibre global », ce serait accepter par avance la perte de certains droits particuliers sur certains thèmes. Les organisations syndicales ont à revendiquer le maintien de tous les droits et avantages sociaux des salariés, sur chaque thème.
Et il est évident que la seule solution pour maintenir tous les avantages sociaux sera de faire évoluer par le haut certains des accords en vigueur chez BPCE SA, pour tous les salariés – ceux de Natixis SA qui sont transférés, et pour les salariés de BPCE SA. Et il faut le négocier tout de suite et ne pas remettre cela aux calendes grecques comme le préconise Laurent Mignon au nom « d’une réflexion progressive dans un deuxième temps sur le concept de BPCE intégré ».