Chez Natixis, la CGT dit non aux ruptures conventionnelles collectives

​Lors du CHSCT qui a eu lieu le mercredi 28 février 2018, la CGT a rappelé sa position : le projet de transfert de l’activité « cash equity » de Natixis SA vers ODDO BHF est néfaste pour les 88 salariés qui seront arbitrairement transférés !

La CGT a largement informé les salariés des intentions de leur futur employeur dans un tract diffusé en janvier 2018 : ODDO et Natixis annoncent un plan de ruptures conventionnelles collectives.

La CGT s’est prononcée lors de ce CHSCT pour le maintien de l’activité et des salariés chez Natixis. 

Qu’on ne dise pas que c’est impossible et irréaliste ! Les résultats exceptionnels pour l’année 2017 permettent largement de maintenir les salariés chez Natixis.

Aujourd’hui c’est l’activité Cash Equity qui est concernée, et demain ce sera au tour de quel service de la banque ? 

​Le CHSCT a émis un avis négatif sur le projet de transfert de l’activité  Cash Equity vers ODDO BHF, et a demandé sa suspension.

Le CHSCT a notamment constaté que « le projet qui lui est soumis n’intègre pas d’analyse des risques pour la santé du personnel et de fait pas de programme de prévention pour y faire face. 

Que la Direction ne donne aucun élément certain concernant l’avenir des emplois ni les conditions contractuelles dans lesquelles d’éventuelles pertes d’emplois pourraient avoir lieu à plus ou moins court terme.

Qu’aucun élément ne permet de définir les futures conditions de travail.

Que la Direction ignore volontairement des situations individuelles plus difficiles, dont certaines auraient des répercussions dramatiques, au delà de la perte d’emploi, si rien n’était fait pour éviter leur transfert vers la société ODDO. » 

Il a voté une motion à l’unanimité pour faire respecter sa délibération.

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