Des raisons supplémentaires d’exiger des augmentations de salaires !

Ce n’est pas aux salariés de payer pour les erreurs des dirigeants !

Tous les salariés ont reçu le message de François Riahi hier et ont pu prendre connaissance du communiqué de presse de Natixis du 18 décembre 2018.

Les activités spéculatives sur les marchés asiatiques provoquent une perte de 260 millions d’euros. (pour l’instant !?!)

Peu importe ! La direction générale maintient le cap pour les actionnaires : 60% des bénéfices seront distribués aux actionnaires.

Et comme si cela ne suffisait pas, il est annoncé dans la foulée qu’il y aura versement d’1,5 milliards d’euros de dividendes exceptionnels supplémentaires !

Monsieur Riahi devrait se voir attribuer la médaille du meilleur défenseur des actionnaires !

Mais pas un mot sur le maintien de l’enveloppe globale de participation et d’intéressement qui sera distribuée aux salariés !

Et les augmentations générales de salaires ?

Et bien il n’en est pas question ! Les banquiers et assureurs ont soufflé une idée au président Macron qui a sauté sur l’occasion !
Mettre en place une « prime Macron » exceptionnelle – défiscalisée et désocialisée, mais pas d’augmentations collectives pérennes de nos salaires avec des cotisations patronales finançant nos régimes collectifs de Sécurité sociale, de retraite, d’assurance chômage.

Deux poids et deux mesures ! Cela suffit ! Ce n’est plus possible ! 

Monsieur Riahi, écoutez les salariés et les représentants syndicaux !

Au moment où vous annoncez 1,5 millards de dividendes supplémentaires pour les actionnaires, vous ne pouvez ignorer ainsi les salariés !

Des augmentations pérennes des salaires fixes, soumis à cotisations sociales patronales sont possibles et nécessaires chez Natixis :

==> Des augmentations collectives de 5% pour tous les salariés, justifiées par l’inflation de l’ensemble des produits de consommation courants (énergie, alimentation, loyers, ….) avec un minimum de 1500 euros pour tous ;

==> Un salaire minimum d’embauche annuel porté à 25000 euros dans le périmètre Natixis intégré ;

==> Pas de salaires inférieurs à 25 000 euros annuels dans le périmètre Natixis intégré : calendrier de mise en place d’augmentations collectives pour tous les salariés percevant moins de 25000 euros ;

==> Pas de salaires inférieurs à 44 000 euros pour les cadres après trois ans d’ancienneté : c’est le seuil de déclenchement de la Garantie Minimum de Points Agirc (En 2018 : 43 977 euros annuels);

==> Une augmentation individuelle au moins tous les trois ans ;

==> Une enveloppe dédiée pour résorber toutes les inégalités de rémunérations (fixe et variable) entre les femmes et les hommes ;

==> Le statut social de Natixis SA étendu aux filiales qui n’en bénéficient pas encore : complément familial, indemnités de fin de carrière, médailles du travail, subventions restauration, …

==> Des négociations dans chaque filière métier pour intégrer des éléments de rémunérations variables dans le salaire fixe.

==> Pour tous les métiers, négociations pour aboutir à des augmentations collectives par niveau de qualification et d’expérience professionnelle ;

==> Des grilles de salaires d’embauche transversales par niveau de qualification dans le périmètre Natixis intégré ;

==> Des augmentations individuelles qui reconnaissent les niveaux de qualification et l’expérience professionnelle acquise ;

La CGT appelle les salariés à participer aux différentes assemblées et réunions qui vont être organisées d’ici la fin de l’année 2018 ou en début d’année 2019.

Nous pouvons gagner des augmentations collectives de salaires ! C’est possible et c’est nécessaire !

Et ce sera meilleur pour l’économie que la spéculation qui porte en germe la faillite de la société tout entière !

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